Offres de stages
1. Vulnérabilité des bâtiments aux séismes : Caractérisation expérimentale des modes verticaux
La pratique actuelle du génie parasismique se concentre essentiellement sur l’étude des mouvements horizontaux du sol et leurs conséquences sur les structures. Pourtant, les séismes peuvent aussi générer des mouvements verticaux importants à proximité de l’épicentre. Par exemple, le séisme du Teil (Ardèche, 2019) a généré des accélérations verticales proches de 1 g au voisinage immédiat de la faille et plusieurs cas de ruine d’ouvrage causée par cette composante ont été rapportés à l’étranger. D’autre part, la réponse des bâtiments aux mouvements verticaux peut être relativement complexe car ce type de sollicitation peut mettre en résonance les planchers.
L’objet de ce stage est donc la caractérisation expérimentale des modes de vibration verticaux de bâtiments réels afin de déterminer la faisabilité et l’intérêt de leur prise en compte dans les diagnostics de vulnérabilité sismique. Pour cela, il est prévu de commencer par reprendre l’analyse de données existantes. Il s’agit d’enregistrements in situ des vibrations sous l’effet du bruit de fond de bâtiments situés dans la région de Nice. Pour l’instant, seules les composantes horizontales du mouvement ont été exploitées. Le traitement des données verticales devrait permettre :
- D’identifier les informations accessibles avec les techniques actuelles,
- Eventuellement, de proposer des améliorations des protocoles de mesure.
En fonction de la durée du stage, les nouvelles idées pourront être testées en instrumentant un des bâtiments de l’université Gustave Eiffel.
Mots-clés : dynamique des structures, bâtiments, traitement de données, bruit de fond sismique
Contacts : Céline Chesnais (celine.chesnais@univ-eiffel.fr) et Etienne Bertrand (etienne.bertrand@univ-eiffel.fr)
Laboratoire GERS – SRO
Campus de Marne-la-Vallée
Bâtiment Bienvenüe
14 – 20 boulevard Newton
Champs-sur-Marne
77454 Marne-la-Vallée Cedex 2